Récemment, j’ai été confronté à deux projets de post-édition qui m'ont fait réfléchir et je voulais connaître votre expérience. Ces deux projets de post-édition ont nécessité une énorme quantité de recherche, à la fois pour confirmer les choix de traduction automatique, à la fois pour comprendre de quoi il s'agissait. Le dernier en particulier était plein d'acronymes administratifs que j'ai dû chercher.
Que faites-vous lorsque vous êtes confronté à une situation pareille ? Comment rentabiliser un projet de ce type ? Faut-il le refuser car la recherche terminologique est trop importante ?
D'ailleurs, sur cette publication LinkedIn mes contacts ont partagé d'autres avis : https://www.linkedin.com/posts/eamion_faut-il-refuser-un-projet-de-post-%C3%A9dition-activity-6698822831414812672-RStV
Il y a plusieurs paramètres à évaluer lorsqu'il s'agit d'accepter ou non un projet de post-édition, dont sa durée dans le temps et les ressources qu'on nous confie avec le projet. Par expérience personnelle, je ne me suis jamais retrouvé à travailler sur une post-édition sans avoir recours au moins à une mémoire de traduction, souvent très volumineuse.
Il faudrait creuser davantage pour découvrir si le client a mis en place un vrai processus de traduction automatique, depuis quand et le niveau de post-édition souhaité. Avec le peu d'informations fournies avec ton message, je pense à deux solutions :
Si le projet est une pour une grande entreprise « de confiance » qui vient tout juste de se lancer dans le monde de la traduction (automatique), j'informe le client qu'il manque cette ressource très importante qui est une base terminologique tout en continuant à travailler en m'occupant de créer moi-même un glossaire personnel, car le projet peut très vite devenir rentable s'il s'inscrit dans le long terme.
Je propose au client une recherche terminologique avec création d'un glossaire comme service indépendant de la post-édition, avec facturation horaire.